Ascension du Chearoco
Au beau milieu de la cordillère Royale, deux massifs sont à classer dans la catégorie des “inédits”, le Chachacomani (6.074 m) et son voisin Chearoco (6.127 m). Très peu proposés, quelques guides s’y sont aventurés par le versant Est côté tropical. Mais ces sommets sont aussi accessibles depuis le versant Altiplano, ce qui rend la logistique plus simple.
Le Chearoco est un massif imposant, très esthétique, formé de parois verticales, d’arêtes et de séracs impressionnants.
C’est aussi le 6.000 de la cordillère Royale qui présente, avec l’Illampu, la voie normale la plus engagée : on grimpe par sa face sud-ouest sur une pente soutenue (65°) pour atteindre un long plateau glaciaire surplombant des crevasses, puis on franchit un dernier mur avant de parvenir sur l’arête sommitale. Reste alors à gravir un pic rocheux et de glace pour gagner le sommet.
La descente par l’arête sud-est offre des vues, pffff… Désolée, les superlatifs finissent par manquer en Bolivie ! Le Chearoco est une course glaciaire ma-gni-fi-que !
Chearoco (6.127 m) | Dénivelés | Temps de marche |
---|---|---|
Jour 1 > Camp de Base | + 525 m / - 500 m | 4 à 5 heures |
Jour 2 > Camp d'altitude | + 410 m | 2 heures |
Jour 3 > Sommet > Camp de Base | + 980 m / - 1390 m | 10 à 12 heures |
Jour 4 > La Paz | + 295 m / - 280 m | 3 à 4 heures |