Inscrivez vous à notre newsletter !

La blanche Sucre, à la saveur douce et énergisante

25 mai 2023

Decouvertes

En l’honneur du « primer Grito libertario de América del Sur » qui a eu lieu durant le soulèvement de Chuquisaca à Sucre le 25 mai 1809, Thaki Voyage a décidé, en ce jour de célébration, de consacrer un bel article à cette ville !

Au coeur des Hauts plateaux de la Bolivie colorée, se cache donc un diamant blanc, et bien que nous pourrions aussi faire référence au Salar de Uyuni, nous parlons bien ici de la métropole lumineuse de Sucre, surnommée « la ville blanche des Amériques »

Elles sont nombreuses en Amérique du Sud à posséder cette appellation, néanmoins le blanc immaculé de Sucre où se reflètent les couleurs vives de la Bolivie et le soleil étincelant, vous laissera sans voix. Sans hésitation, cette cité n’a pas fini de vous faire de l’oeil, alors durant ce mois de mai venez à nos côtés, vivre l’inoubliable fête de Sucre !

Sucre, la culturelle et historique

 Tout d’abord il faut savoir que la cité de Sucre est considérée comme le cœur symbolique de la nation, puisqu’elle se trouve être la capitale constitutionnelle de la Bolivie. En ce qui concerne la capitale La Paz, celle-ci abrite le siège du gouvernement et des finances. 

Depuis 1991 la ville coloniale de Sucre est inscrite au patrimoine culturel de l’UNESCO et pour cause elle dispose d’un héritage riche et passionnant.

Commencez votre visite par la Place du 25 mai, où débute tous les 25 mai de chaque année, un défilé en l’honneur de l’anniversaire de la ville. D’ailleurs il n’est pas rare que le président fasse son apparition sur la place principale de la métropole.

En ce jour de fête, intéressons-nous un peu plus au nom de cette place. Celui-ci fait donc référence au 25 mai 1809, date à laquelle se commémore le mouvement indépendantiste qui eut lieu dans la ville de Chuquisaca,  l’ancien nom de Sucre.

Sur cette place, se dresse également l’un des édifices les plus importants de la ville : la Casa de la Libertad où fut signée la déclaration d’indépendance du pays le 6 août 1825. Ce musée vous permettra de vous plonger dans l’histoire bolivienne. Il est considéré, tout comme la ville, comme le berceau de la nation; il sera donc un passage obligé lors de votre voyage, au même titre que la Prefectura de Chuquisaca.

À Sucre, le mélange entre ancien et nouveau est présent à chaque coin de rue et des édifices historiques à l’architecture coloniale, poussez la porte des multiples musées de la ville afin de découvrir le patrimoine de la région.

Parmi eux, el Museo del Tesoro, où vous pourrez admirer la bolivianite, une pierre très rare, ou encore parcourez el Museo Nacional de Etnografía y Folklore ou el Museo de Arte Indígena pour prendre connaissance des traditions ancestrales à travers l’histoire des textiles. Thaki Voyage a dédié en mars 2023 un article à ce propos, n’hésitez pas à le lire de nouveau !

Une ville aux multiples édifices religieux

Située sur la Place du 25 mai, la Catedral Metropolitana, se trouve être la plus belle église coloniale de la métropole. Datant du XVIe siècle, elle est richement décorée, au même titre que les multiples églises admirablement ornées qui sont de véritables témoignages historiques, telle que l’église de Santa Monica au style mestizo qui fut fondée en 1574 pour servir de monastère ou la superbe église San Francisco, créée en 1538, peu de temps après la fondation de la ville.

À coté de la cathédrale, El museo Eclesiàstico de Sucre est également intéressant à découvrir pour se rendre compte de l’importante collection de reliques que possède le pays.

Perdez-vous dans les magnifiques patios de cette ville pétillante et au sein de ses sublimes bâtiments qui ont conservé toutes leurs splendeurs, découvrez les couvents de la sublime Sucre.

El Convento de San Felipe Neri, qui est maintenant une école paroissiale offre depuis son clocher, une vue splendide sur l’ensemble de la ville !

De même, el Convento de Santa Teresa, qui appartient à des soeurs attirera particulièrement votre attention. Celles-ci vendent des fruits, ce qui nous rappelle que Sucre est aussi, un espace de vie et de gourmandise, à l’image de l’ensemble de la Bolivie !

Gourmande, il fait bon vivre à Sucre…

Profitez du marché central pour goûter un large choix de jus de fruits frais, puis poursuivez votre escale au Musée du chocolat. Savez-vous que Sucre est la capitale du chocolat ? De nombreuses confiseries sont fabriquées dans la cité, alors pourquoi ne pas les goûter ?!

Située à 2 750 mères d’altitude, dans une vallée de basses montagnes, Sucre dispose d’un climat agréable et doux. L’idéal donc pour vous, cher voyageur ! Une pause sera alors bine méritée, c’est pourquoi arrêtez-vous quelques instants au Parque Bolivar, à proximité de la Plaza Libertad, où vous remarquerez les influences françaises.

En effet, une réplique de la miniature de Tour Eiffel est visible, néanmoins vous n’avez pas fait ce beau voyage pour découvrir la France. Une fois installé, interrogez-vous sur le nom évocateur de ce parc. Et oui l’histoire passée n’est jamais loin à Sucre !

L’un des acteurs de la Revolution, Simón Bolivar, El libertador, donna en autre son nom à ce parc mais surtout à la Bolivie !

L’animation nocturne qui fait la réputation de la ville vous fera définitivement succomber au charme de Sucre. De plus, de nombreux sites et activités aux alentours de la métropole valent le détour. N’hésitez pas à contacter Thaki Voyage pour préparer le séjour unique qui vous ressemble.

Comme vous l’aurez remarqué, Sucre est un incontournable de la Bolivie.

La ville a tant d’histoires à vous conter que ce soit en ce 25 mai, durant ce jour férié où ont lieu des défilés sur la Place du 25 mai ou lors d’un autre jour de l’année, vous ne serez jamais las de son héritage.

Sucre, la plus belle ville de Bolivie ? À vous de nous le dire ! Nous vous attendons avec impatience et nous avons hâte de vous entendre nous raconter votre histoire dans la cité flamboyante ! Thaki Voyage est un créateur d’histoire qui se destine à vous faire vivre le plus beau de la Bolivie !   

Par Mathilde Leroux.